Je découvre les autres commentaires après le premier rdv… dont je suis sortie bouleversée et en pleurs. À la base, je venais juste pour ajuster le dosage d’un traitement. Je n’ai pas pour habitude de commenter les pratiques des médecins, mais comme l’a dit qqun avant moi, quand certaines pratiques sont potentiellement source de danger, il est dur de ne pas avertir…
Je rejoins donc plusieurs mises en garde, notamment sur certains aspects :
-la docteure est très péremptoire (ce qui peut paraître comme de l’agressivité aux yeux de certains). Elle a voulu m’arrêter de force et a menacé de faire un signalement pouvant conduire à une hospitalisation forcée si je ne suivais pas ces préconisations.
(En débriefant ce rdv avec mon généraliste, j’ai appris que c’était faux, et qu’elle n’avait pas le pouvoir de m’arrêter ou de m’interner de force, mon état ne nécessitant pas d’intervention d’urgence. Elle m’a donc menti sciemment…)
-elle dénigre d’autres recours de soin : lorsque j’ai parlé de mon suivi auprès d’une excellente psychologue, elle m’a mise en garde contre et déconseillé la psychothérapie car -je cite : « la psychologue pourrait faire beaucoup de dégâts en posant le mauvais diagnostic sur vous… » (rappel de ma psychologue ET de mon généraliste : un psychologue ne pose pas de diagnostic, et ont une approche complémentaire à la psychiatrie).
-il faut des nerfs solides pour affronter la consultation, je vous conseille pour ma part de ne pas y aller seul. Elle n’est pas très pédagogue : elle pose un diagnostic, fourni un traitement sans rien expliquer, vous laissant avec des mots qui peuvent être violents lorsqu’on a aucune clef pour les décrypter. Je suis ressortie du cabinet en étant persuadée d’être folle, et j’ai mis une semaine à m’en remettre…
J’ai eu la chance d’avoir bénéficié de l’aide de ma psychologue, qui m’a aidé à surmonter cette séance traumatisante et à décrypter ce qu’avait voulu dire la psychiatre. Je ne suis donc pas folle, seulement, elle m’a cru suicidaire et s’est inquiétée pour moi. Ça part d’une bonne intention, mais si on est vraiment inquiet pour qqun, on lui parle avec douceur et on ne le laisse pas repartir en état de choc. J’ai pu consulter une deuxième psychiatre pour avoir un deuxième avis. Cela m’a permis de prendre beaucoup de recul, d’avoir un diagnostic qui correspond VRAIMENT à ma situation (je suis en burn-out, pas suicidaire comme semblait le croire la docteure Mihaylova Botev…) et j’ai eu un traitement adapté et pertinent. J’ai pu expérimenter une séance éthique avec une psychiatre pédagogue, ce qui m’a permis de me sentir beaucoup mieux. Moralité pas besoin de menacer le patient de signalement/hospitalisation ou de répéter « faites moi confiance » pour créer de la confiance.
Prenez soin de vous, et n’allez pas seul.e au premier rdv… juste au cas où vous feriez partie des 50% avec qui ça ne se passe pas très bien. Quand on est vulnérable, un deuxième regard peut aider beaucoup !